Ecologistas Sevilla rejette la récupération du projet SE-35 et prévient que le PSOE répond à des « intérêts privés »

SÉVILLE, 14 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les écologistes en action ont manifesté ce vendredi leur « rejet absolu » de l’intention de l’actuelle équipe gouvernementale de la mairie de Séville, gouvernée par le socialiste Antonio Muñoz, de réactiver le projet de rond-point urbain SE-35, dont les actions avaient été suspendues en 2015, après que l’Union européenne a conclu qu’ils ne respectaient pas les procédures d’évaluation « environnementale » obligatoires et exigé l’adoption des « mesures nécessaires ».

« Les irrégularités, selon Bruxelles, concernaient l’approbation de divers tronçons des travaux du SE-35 « sans avoir procédé à une étude d’impact environnemental exhaustive » d’une seule rue, évitant ainsi le respect du droit européen. La procédure désormais engagée pour l’avant-projet de la rocade se poursuit sans l’évaluation précitée Plus précisément, la faisabilité de la connexion entre les nouveaux accès de l’autoroute A-92 et l’extension de la liaison est d’accès à l’aéroport sur l’A-4, prévue sur la futurs Systèmes Généraux d’Espaces Libres et les parcs urbains actuels, est d’une légalité douteuse », préviennent les écologistes.

Ecologists in Action considère ainsi que l’actuelle administration socialiste de la mairie de Séville « semble plus soucieuse de garantir l’activité des entreprises de construction et des spéculateurs que de protéger l’environnement et la qualité de vie des habitants de cette ville », avertissant que le sauvetage de cette signifie « une fuite en avant aveugle, vers un point de non-retour en matière d’urbanisme et de transport ».

Avec cette opération, selon le groupe, le gouvernement local du PSOE « se démasque en déclarant que cette stratégie est guidée par les intérêts d’investisseurs privés ».

« Les conséquences environnementales de l’augmentation de la pollution routière causée par des projets comme celui-ci, avec plus de surface pavée responsable du phénomène d’îlot de chaleur qui provoque la croissance insoutenable de la ville, ainsi que le développement contraire de la SE-35 dans la planification métropolitaine et la menace posée par la destruction du parc Tamarguillo le long de cette autoroute, en plus de la possibilité d’éventuelles sanctions de la Commission européenne, sont des raisons plus que suffisantes pour abandonner définitivement le SE-35 ».