Bien que la COVID-19 affecte principalement le système respiratoire, elle peut également avoir des effets neurologiques susceptibles d’avoir un impact sur la fonction cognitive chez certaines personnes. Cependant, l’idée selon laquelle le COVID-19 rendrait directement quelqu’un « plus stupide » ou provoquerait une perte significative de points de QI n’est pas entièrement étayée par les connaissances scientifiques actuelles.
Ni Internet ni la COVID-19 ne rendent les gens « plus bêtes » en soi. Internet et la pandémie de COVID-19 ont des effets complexes sur la société, notamment sur la manière dont les gens accèdent à l’information, interagissent et apprennent.
Cependant, il est important de considérer les nuances de ces impacts :
Dans le monde moderne, deux facteurs importants ont transformé nos vies et nos interactions : la pandémie de COVID-19 et la présence omniprésente d’Internet. À mesure que nous naviguons entre ces forces, des questions se posent quant à leurs effets potentiels sur la fonction cognitive – les processus mentaux responsables de l’apprentissage, de la mémoire, du raisonnement et de la résolution de problèmes. Même si ni la COVID-19 ni Internet ne peuvent être blâmés à eux seuls pour nous rendre « plus bêtes », ils ont tous deux des impacts multiformes qui méritent un examen plus approfondi.
La pandémie de COVID-19 a modifié le cours de l’existence humaine, affectant la santé, l’économie et les routines quotidiennes. Au-delà des conséquences physiques, l’impact du virus sur la fonction cognitive constitue un domaine d’étude émergent. Certaines personnes qui ont contracté le COVID-19 déclarent avoir ressenti des symptômes cognitifs tels que du brouillard cérébral, des difficultés de concentration et des problèmes de mémoire. Ce phénomène, communément appelé « cerveau COVID », serait lié aux effets du virus sur le système nerveux, notamment l’inflammation et les perturbations de l’apport d’oxygène au cerveau. Cependant, il est important de noter que ces effets sont principalement observés dans les cas graves ou dans le cadre des séquelles post-aiguës de l’infection par le SRAS-CoV-2 (Long COVID).
Le concept de Long COVID, où les individus présentent des symptômes persistants pendant des semaines ou des mois après s’être remis de la phase aiguë de l’infection, met en lumière les conséquences cognitives potentielles à long terme. Des recherches sont en cours pour comprendre les mécanismes à l’origine de ces symptômes et déterminer s’ils sont réversibles. Bien que l’apparition de symptômes cognitifs ne soit pas uniforme chez tous les patients atteints de COVID-19, elle met en valeur l’importance de reconnaître l’impact du virus au-delà des symptômes respiratoires et la nécessité de soins complets après la guérison.
D’un autre côté, la prolifération d’Internet a révolutionné la manière dont nous accédons et traitons l’information. Internet offre un accès sans précédent à une vaste gamme de connaissances et de ressources, facilitant l’apprentissage et élargissant nos horizons. Cependant, le paysage informationnel sur Internet est une arme à double tranchant. Le déluge d’informations, associé aux difficultés de vérification de la crédibilité, a conduit à une propagation facile de la désinformation et de la désinformation. Ce phénomène pose un défi cognitif car les individus doivent naviguer dans une mer d’informations pour distinguer les faits des mensonges.
L’effet de chambre d’écho, dans lequel les individus ne sont exposés qu’à des perspectives qui correspondent à leurs croyances, peut également entraver la pensée critique et l’ouverture d’esprit. En organisant nos expériences en ligne, nous pouvons par inadvertance limiter l’exposition à des points de vue divers, entravant notre capacité à nous engager dans des débats constructifs et à considérer des perspectives multiples – une pierre angulaire d’une fonction cognitive robuste.
Il convient de reconnaître que l’impact d’Internet sur les fonctions cognitives s’étend au-delà de l’accès à l’information. L’engagement constant avec les appareils numériques et les plateformes de médias sociaux peut façonner la capacité d’attention, favorisant une préférence pour les contenus de petite taille. La capacité à se concentrer profondément sur des tâches complexes, une compétence cognitive vitale, peut être remise en question par la nature rapide des interactions en ligne.
Lorsque l’on considère l’intersection de la COVID-19 et de l’impact d’Internet sur les fonctions cognitives, les perturbations de l’éducation causées par la pandémie passent au premier plan. L’apprentissage à distance est devenu une nécessité pendant les confinements, dépendant fortement de la connectivité Internet. Si Internet a permis la poursuite de l’éducation, il a également mis en lumière les fractures numériques existantes. Les étudiants n’ayant pas accès à des connexions Internet fiables ou à des appareils adaptés se heurtaient à des obstacles pour accéder au contenu éducatif, ce qui risquait d’exacerber les disparités cognitives.
Alors que nous nous efforçons de comprendre l’interaction entre ces influences, il est crucial de favoriser une approche équilibrée. Une éducation numérique efficace est essentielle pour doter les individus des compétences nécessaires pour naviguer de manière critique sur Internet. Vérifier les faits, discerner les sources fiables et être conscient de l’effet de chambre d’écho peuvent atténuer l’impact cognitif négatif de la consommation d’informations en ligne.
En conclusion, démêler les influences de la COVID-19 et d’Internet sur les fonctions cognitives nécessite une perspective nuancée. Alors que les effets directs du COVID-19 sur la fonction cognitive sont principalement observés dans les cas graves ou de long COVID, l’impact d’Internet réside dans son potentiel à la fois à améliorer et à entraver les processus cognitifs. Plutôt que de nous rendre « plus stupides », ces influences façonnent la façon dont nous traitons l’information, réfléchissons de manière critique et interagissons avec le monde qui nous entoure. Faire face à ces influences nécessite un engagement en faveur de la culture numérique, une recherche continue sur les effets du COVID-19 et la reconnaissance de l’importance du bien-être holistique. À mesure que nous avançons dans une ère façonnée par ces forces, notre capacité à nous adapter, à apprendre et à penser de manière critique jouera un rôle central dans l’élaboration de notre paysage cognitif.
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