Début du procès contre l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis, accusé d’escroquerie

MADRID, 12 sept. (EUROPA PRESS) –

Le procès contre l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis, accusé d’escroquerie pour le détournement présumé de fonds obtenus de l’Union européenne, a débuté ce lundi en République tchèque, où il a comparu devant le tribunal municipal de Prague, la capitale du pays.

Le milliardaire de 68 ans et fondateur du parti Alliance des citoyens mécontents (ANO) a assuré que l’affaire contre lui était « politiquement motivée », surtout maintenant qu’il envisage de se présenter comme candidat aux élections à la présidence tchèque.

Sa défense a condamné et rejeté les raisons invoquées par l’accusation, qui indique que lui et son ancienne conseillère Jana Nagyova ont caché des informations lors de la demande de subventions de l’UE, selon les informations du journal ‘Mlada Fronta Dnes’.

Le parquet a accusé Babis d’avoir obtenu une subvention de 50 millions d’euros pour l’une de ses entreprises, argent qui aurait servi en partie à la construction de la ferme Stork’s Nest, un complexe de loisirs.

A cette époque, Babis était à la tête du conglomérat d’entreprises Agrofert, tandis que l’aide de l’UE était destinée aux petites et moyennes entreprises. Cependant, Agrofert a procédé au remboursement de la subvention.

Babis, qui a été Premier ministre entre 2017 et 2021, a nié à plusieurs reprises sa culpabilité et considère l’affaire comme une tentative « artificielle et délibérée » de le criminaliser afin de le retirer de la politique. Son ancien conseiller a également nié toute culpabilité.