Cuba accuse le Parlement européen pour sa résolution contre les violations des droits de l’homme sur l’île

MADRID, 12 juillet (EUROPA PRESS) –

La Commission des relations internationales de l’Assemblée nationale cubaine a manifesté ce mercredi son rejet catégorique de la dernière résolution adoptée par le Parlement européen dans laquelle elle condamne les violations et les abus des droits de l’homme sur l’île et exhorte l’Union européenne à appliquer des sanctions contre le régime de Miguel Diaz-Canel.

Ainsi, l’Assemblée cubaine a publié une déclaration dans laquelle elle souligne que le Parlement européen « n’a pas l’autorité morale, politique et juridique pour juger Cuba », et reproche que la lettre émise par le Parlement européen « montre un contenu interventionniste élevé » et  » diffame » la justice, l’état de droit et la réalité cubaine.

De même, ils considèrent que la résolution « contribue à la tentative américaine d’isoler Cuba sur le plan international et de justifier son blocus génocidaire », entamée il y a plus de 60 ans.

« Cela reflète l’application de deux poids deux mesures dans l’émission de jugements de valeur sur des questions auxquelles ce Parlement ne prête pas attention sur le territoire de ses propres États membres et d’autres parties du monde. Le silence du Parlement européen sur la résurgence du fascisme « , a affirmé la Commission des relations internationales de l’Assemblée nationale.

Ainsi, du Parlement cubain, ils ont dénoncé que la résolution témoigne d’une « forte charge idéologique de la part d’un groupe de députés européens conservateurs et d’extrême droite, certains ayant des liens connus avec des politiciens anticubains aux États-Unis, dont le but est entraver le cours actuel des relations entre Cuba et l’Union européenne ».

Dans cette ligne, la commission diplomatique a exprimé sa gratitude aux députés européens qui ont dénoncé que « s’attaquer au dialogue et à la coopération en cours est un hommage servile de l’extrême droite européenne à la politique du gouvernement des États-Unis contre le peuple cubain, universellement rejetée chaque année à l’Assemblée générale des Nations Unies.

La session plénière du Parlement européen a approuvé ce mercredi une résolution condamnant les violations et les abus des droits de l’homme à Cuba et a exigé que l’UE applique des sanctions contre les responsables de la répression sur l’île, dont le président Díaz-Canel ; Dans le même temps, il a accusé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, de « blanchir » le régime pour s’être rendu sur l’île en mai dernier et ne pas avoir rencontré l’opposition.