Crespo soutient la pêche au chalut et à la palangre face à l’incertitude des zones de pêche de l’Atlantique et de la Méditerranée

SÉVILLE, 14 août (EUROPA PRESS) –

La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a manifesté son inquiétude ce dimanche et a offert le soutien du gouvernement andalou au secteur du chalutage et de la palangre de fond face aux incertitudes qui pèsent sur ceux-ci, tant en la zone de pêche méditerranéenne, où les chalutiers se sont trouvés cette année dans la difficile situation de réduction de leur activité imposée par l’Union européenne, et maintenant aussi dans l’Atlantique, où une directive communautaire propose une réduction des zones qui aurait des répercussions importantes pour le chalutage et palangre de fond.

Crespo a averti à cet égard que « des centaines de familles sont confrontées à une situation difficile, car les réductions des captures qui se produisent actuellement pourraient être rejointes par d’autres telles qu’une limitation des zones dans l’Atlantique », selon indiqué le ministère par le biais d’une note.

Face à cette situation, le ministre a souligné le soutien inconditionnel du ministère car « l’opinion de l’Espagne n’est pas entendue, encore moins celle du secteur touché, qui vit des moments qui mettent en danger toute activité en raison des coûts de fonctionnement extrêmement élevés et des précédents décisions sur la limitation des captures dans les zones de pêche ».

Lors d’une réunion tenue à Sanlúcar de Barrameda (Cadix) entre le ministère, les deux fédérations de pêche d’Andalousie (Facope et Faape), une représentation de la Fédération nationale des confréries et Cepesca, le Conseil a transféré son soutien au secteur face de « la répercussion que pourrait avoir la nouvelle directive de la Commission qui propose d’interdire le chalutage de fond et la pêche à la palangre dans plusieurs zones du golfe de Cadix », a indiqué Crespo.

Cette directive pourrait être approuvée en septembre et propose une protection des écosystèmes marins qu’elle juge vulnérables, un fait qui déterminerait la limitation susmentionnée des zones et une concentration qui met même en danger l’activité de nombreux ports et l’économie des populations qui vivent de la pêche.

« Ce type de décision peut conduire à une concentration des efforts qui peut mettre en péril l’équilibre de la pêche », a observé le ministre.

Depuis l’Andalousie, il a été transféré dans ce sens « qu’il y a un accord total sur la protection des écosystèmes marins vulnérables, mais que la durabilité doit tenir compte de l’équilibre de tout, environnemental, économique et social », a souligné le conseiller , qui a indiqué que un rendez-vous spécifique sera demandé avec la Direction Générale de la DG Mare à Bruxelles.

Le directeur général de la pêche, José Manuel Martínez Malia, a mis en garde contre les décisions adoptées sans une majorité suffisante de pays et sans même avoir consulté le secteur, pour lequel « dans son département, ils ont commencé à compiler des statistiques socio-économiques qui montrent que le golfe de Cadix ne rentre pas dans la planification du projet de règlement de l’Union européenne ».

INCERTITUDE DANS LA PÊCHE MÉDITERRANÉENNE POISSON

Outre cette situation, le ministre a évoqué les incertitudes qui existent dans le secteur du chalutage en Méditerranée, où la Commission pourrait accepter en décembre de nouvelles réductions des quotas de pêche qui « seraient inabordables, car le secteur ne peut plus supporter une nouvelle tour de vis », a déclaré Carmen Crespo, qui demande que de nouvelles études scientifiques soient envisagées pour cette prise de décision qui soutiennent une reprise de la pêche et qui ne soient pas prises en compte.

Le conseiller entend aborder cette question lors d’une réunion avec le secrétariat général de la pêche du ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, tout en annonçant que le conseil continuera à soutenir avec de nouvelles aides qui seront accordées sur la base des jours de réduction. imposée par la Commission européenne.

Dans le dernier règlement, les mesures approuvées représentaient une réduction de 6% des jours par rapport à 2021 pour le chalutage de fond, qui dans les calculs finaux et pour l’Andalousie représentait 7%, l’établissement d’un TAC (Total Admissible de Capture) pour la crevette Rouge au niveau national niveau de 872 tonnes et, en ce qui concerne les palangres de fond, l’établissement de jours de pêche maximum pour la capture du mulet de vase et du merlu.