SÉVILLE, 1er août (EUROPA PRESS) –
La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a souligné que « l’aide de l’État pour le non-renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc est adaptée aux besoins de la flotte andalouse » et a ajouté qu' »il ne devrait pas être exclu de la compensation articulée par le gouvernement central ».
Crespo a souligné que « les pêcheurs andalous ont l’aide de la junte » et que « la mise en place de subventions qui les aideront à faire face aux conséquences de
le non-renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc ».
Ainsi, le conseiller a indiqué que « le gouvernement espagnol leur a tourné le dos avec des aides aux escales temporaires pour compenser le non-accord avec le Maroc » et a précisé que les subventions autorisées par le ministère « ne servent qu’à la flotte canarienne « . .
« L’Andalousie est l’un des territoires les plus touchés par la situation actuelle, puisque 50% des navires qui n’ont plus l’autorisation de pêcher dans les eaux marocaines sont issus de cette communauté autonome », a-t-il ajouté.
Cependant, comme l’a indiqué l’Office dans un communiqué, les critères établis par l’État pour la distribution des aides « empêchent ses pêcheurs d’accéder aux subventions car le montant maximum des fonds européens liés à l’inactivité temporaire des bateaux de pêche a été atteint dans la région . la flotte ».
Le conseiller a insisté sur la nécessité de « travailler au préalable sur un nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Royaume du Maroc » et de « ne pas attendre l’arrêt de la Cour européenne de justice ». De même, il a souligné que « des réunions bilatérales informelles devraient être encouragées depuis l’Europe dans ces moments précédant la condamnation ».
D’autre part, le responsable de la pêche en Andalousie a réaffirmé que « le gouvernement andalou, bien que n’étant pas de sa compétence, va aider les pêcheurs touchés comme il l’a fait avec les algues envahissantes ».
De même, a-t-il rappelé, « deux lignes d’aide ont été traitées pour la flotte touchée par la prolifération des algues asiatiques –Rugulopteryx okamurae– qui, au total, dépassent les trois millions d’euros de subventions ».
De même, selon le conseiller lors de la réunion du comité de dialogue pêche, « le lancement d’un troisième appel avec des ressources du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Fempa) est actuellement à l’étude ».
Enfin, Crespo a souligné que « les pêcheurs veulent pêcher et être défendus dans l’Union européenne », évoquant le thon comme « une alternative possible pour la flotte ». En ce sens, il a rappelé que « les pêcheurs andalous demandent un quota de thon mais ils se voient refuser à maintes reprises par l’Espagne » soulignant que « c’est un quota nécessaire que les zones de pêche autorisent ».