Les socialistes ont dénoncé les lois PP et Vox dans plusieurs LACC et Reynders rappelle que cette politique relève de la responsabilité des Etats membres
MADRID, 21 (EUROPA PRESSE)
La Commission européenne s'est engagée à continuer d'œuvrer, toujours dans la limite de ses pouvoirs, pour continuer à promouvoir au niveau européen « la mémoire partagée des crimes commis par les régimes totalitaires ».
C'est ce qu'a fait le commissaire à la Justice, Didier Reynders, dans une réponse écrite à une question posée par les socialistes espagnols au Parlement européen, après en Aragon, en Castille et León, dans la Communauté valencienne, dans les îles Baléares, en Cantabrie et en Estrémadure, Les communautés gouvernées par le PP seul ou en coalition avec Vox ont proposé des propositions visant à abroger les lois autonomes de mémoire démocratique et à les remplacer par les soi-disant « lois de concorde ».
« La Commission s'engage à contribuer, dans le cadre de ses compétences, à la promotion de la mémoire partagée des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe », rappelle Reynders dans sa réponse, diffusée par les socialistes européens, en faisant référence à une précédente suite l'abrogation de la Loi Mémoire Démocratique d'Aragon.
Le commissaire à la justice a souligné que « la sauvegarde de la mémoire commune des crimes perpétrés par ces régimes est essentielle pour soutenir l'engagement commun de l'UE à sauvegarder les valeurs de l'UE en matière de dignité humaine, de droits fondamentaux, d'état de droit et de démocratie pour l'actualité et la démocratie ». générations futures.
Pour toutes ces raisons, la Commission européenne « continuera à soutenir des projets dans toute l'Europe, dans le cadre du programme Citoyens, égalité, droits et valeurs, qui abordent l'histoire des crimes totalitaires et promeuvent la mémoire historique », même si Reynders a rappelé que » les politiques de mémoire historique relèvent de la responsabilité des États membres ».
SATISFACTION DU GOUVERNEMENT
Le ministre de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique, Ángel Víctor Torres, a fait écho à la réponse de Bruxelles et à son engagement « en faveur de la mémoire démocratique face aux initiatives visant à abroger les lois sur la Mémoire dans plusieurs communautés autonomes espagnoles ».
De même, dans un message sur