BRUXELLES, 20 octobre (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a réitéré ce lundi que mettre fin au changement d'heure semestriel était « la voie la plus logique à suivre », après que le gouvernement a rouvert le débat lors de la réunion des ministres de l'énergie de l'UE tenue à Luxembourg.
« Même si ce changement d'heure saisonnier continu n'est peut-être pas une priorité dans l'agenda politique de l'UE, c'est une question qui inquiète des millions de citoyens de l'Union », a défendu le commissaire européen à l'énergie, Dan Jorgensen, lors de la réunion.
À cet égard, il a rappelé que la Commission avait déjà proposé en 2018 d'éliminer le changement d'heure saisonnier, sur la base d'une vaste consultation publique qui a reçu un nombre « record » de 4,6 millions de réponses et a révélé « une forte volonté de changement ».
Jorgense a souligné que depuis le début de la nouvelle législature, la Commission a collaboré « activement » avec les présidences successives du Conseil et avec les différents États membres pour réfléchir aux questions juridiques et pratiques soulevées dans la proposition de directive visant à abolir le changement d'heure saisonnier. « Nous restons concentrés sur la promotion d'un consensus entre les États membres dans ce contexte », a-t-il ajouté.
Suite aux débats sur la proposition initiés par la présidence polonaise du Conseil le semestre dernier et qui se poursuivent désormais sous la direction des Danois après que l'Espagne a rouvert le débat ce lundi, la Commission a décidé de répondre à la demande des États membres et s'est engagée à procéder à une analyse « plus détaillée ». Ainsi, il est prévu qu’une étude soit lancée prochainement pour orienter la prise de décision à cet égard.
Quoi qu'il en soit, le commissaire a souligné que les changements d'heures se poursuivront jusqu'à ce que les colégislateurs adoptent formellement une décision, dans le cas du Conseil, à la majorité qualifiée.
Concrètement, le gouvernement a demandé d'inscrire à l'ordre du jour du Conseil de l'Énergie un point pour demander que soit lancé le mécanisme de révision compétent pour éliminer le changement d'heure, qui est réglementé au niveau européen, une initiative qui, bien qu'elle ait commencé par un débat préliminaire ce lundi, a reçu le soutien explicite de pays comme la Finlande et la Pologne.