BRUXELLES, le 30 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
La Commission européenne s’est montrée disposée à répartir les 250 millions d’euros restants de la réserve de crise agricole entre les pays de l’Union européenne les plus touchés par la sécheresse et les inondations « si les circonstances le justifient », à la suite d’une pétition présentée ce mardi par la délégation portugaise sur au nom de l’Espagne, de l’Italie et de la France.
« Je vous assure que j’ai entendu haut et fort vos demandes de soutien », a déclaré mardi le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, lors de son discours à Bruxelles devant les ministres européens de l’Agriculture.
Après sa comparution, il a réitéré sur les réseaux sociaux sa volonté d’utiliser les 250 millions d’euros encore disponibles dans la réserve agricole, après les deux forfaits -l’un de 56,3 millions et l’autre, l’un non encore agréé de 100 millions d’euros- – « si les circonstances le justifient ». il. »
Conscient de la nécessité d’investir davantage dans la création de stratégies de gestion des risques et de renforcer les instruments pour amortir l’impact du changement climatique, le commissaire polonais a rappelé que la nouvelle politique agricole commune (PAC) offre une « boîte à outils » pour renforcer la gestion des risques. espère que ces possibilités pourront être « exploitées » afin de soutenir les agriculteurs les plus touchés par ces conditions météorologiques défavorables.
Le commissaire a également indiqué qu’il avait déjà chargé ses services de portefeuille d’évaluer les demandes présentées par la délégation portugaise pour activer le soutien qui pourrait exister dans le cadre de la PAC dans le but que tous les agriculteurs concernés puissent poursuivre leur activité.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a insisté pour que la réserve de crise soit mobilisée « le plus tôt possible », car il considère qu’il est « juste » que les agriculteurs et les éleveurs soient soutenus dans cette situation causée par la crise climatique mais qu’elle a un « effet direct » sur les marchés agricoles.
Outre la demande d’activation de la réserve agricole pour l’Espagne, la France, l’Italie et le Portugal, la demande -qui a été soutenue par le reste des pays- prévoyait également qu’une « attention maximale » soit accordée aux mesures administratives telles que les exceptions et les flexibilités , notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la PAC qui peut être demandée par les différents États membres concernés, y compris les paiements directs, ainsi que les programmes opérationnels des organisations de producteurs, le programme de soutien vitivinicole et le régime d’autorisations de plantations de vigne.
Le document rappelle qu’il faut également augmenter le niveau des pourcentages d’avances à au moins 70 % pour les paiements directs, et à au moins 85 % pour les aides accordées dans le cadre du développement rural et que les avances pour la demande unique pour 2023 peut être payé avant la fin des contrôles sur place.
Les demandes, toutes, que Wojciechowski a assuré avoir entendu « haut et clair », raison pour laquelle il a appelé au calme des pays demandeurs pour garantir que la Commission est « ouverte » à examiner les possibilités qui sont sur le tableau.