Bruxelles présente une loi pour un « marché unique » pour l'espace qui renforce la sécurité et la durabilité

Bruxelles Jun. (Europa Press) –

La Commission européenne a présenté sa proposition mercredi pour que l'Union européenne ait sa première « loi spatiale » avec laquelle harmoniser les règles d'un secteur très fragmenté et se rendre vers un « marché unique », qui favorise l'investissement et l'enquête des entreprises européennes et renforce en même temps la sécurité des satellites et de leur durabilité à long terme.

« Au cours des dix prochaines années, ils lanceront l'espace 2,5 fois plus de satellites qu'ils ont jeté dans l'espace au cours des soixante-dix dernières années. Et l'économie spatiale devrait tripler au cours de la prochaine décennie », a déclaré le commissaire de la défense et de l'espace, qui était déjà attendu à la fin du mandat de la communauté, pour présenter les détails de l'initiative, qui était déjà attendue à la fin du mandat précédent de l'exécutif communautaire.

Kubilius a insisté sur le fait que le secteur spatial « a un impact énorme » dans différents segments de l'économie et celui de ne pas avoir les services que l'UE a aujourd'hui, comme ses programmes de Galileo ou de Copernico, le bloc perdrait « 10% de son économie ».

Ainsi, Bruxelles présente la première loi de l'espace, qui affectera les satellites commerciaux et civils, mais pas le matériel militaire utilisé pour la défense ou la sécurité nationale, qui sera hors de portée de la réglementation.

Le nouveau cadre, dont la version définitive doit maintenant être négociée entre le Conseil et le Parlement européen, s'appliquera à toutes les entreprises européennes ou non dans leur activité dans le domaine économique européen. Les exigences réglementaires s'adapteront à la taille de l'entreprise et à son niveau de maturité et prendront en compte les risques impliqués.

Bruxelles préconise donc un « marché unique » de l'espace qui aborde de manière approfondie la sécurité, la résilience et la durabilité des activités et des opérations spatiales. Cela veut résoudre la fragmentation qui affecte le secteur de l'UE car elle compromet à la fois la sécurité opérationnelle et la compétitivité des entreprises européennes dans la race aérospatiale internationale.

La nouvelle norme doit faciliter les nouvelles sociétés et les PME leur entrée dans l'industrie et attirer des investissements plus privés et homogénéiser les normes de sécurité et de durabilité d'un secteur auxquelles sont confrontés dans chaque réglementation des États membres différents ou même le manque de législation concrète.

« Le leadership de l'Europe dans l'espace doit être basé sur la souveraineté, la sécurité et les prévisions stratégiques. Avec cette loi, nous faisons un pas audacieux pour nous assurer que notre infrastructure spatiale est résiliente, que notre écosystème d'innovation est renforcé et que notre autonomie dans les technologies critiques est assurée pour les générations à venir », a déclaré le vice-président de la Commission européenne pour la démocratie technologique, la démocratie du souverain de souverain, le henna virkkkin.

En termes de sécurité, la loi de l'espace de l'UE introduit des mesures pour améliorer la surveillance des objets spatiaux et limiter les nouveaux déchets, y compris les exigences pour l'élimination sûre des satellites à la fin de leur durée de vie utile.

D'un autre côté, Bruxelles introduit des mesures contre le risque croissant par les cyberattaques et les interférences électroniques dirigées contre les satellites, les stations terrestres et les liens de communication qui provoquent l'interruption des services critiques ou de la perte d'infrastructure.

En ce sens, les services communautaires souhaitent que tous les opérateurs spatiaux soient exigés d'évaluations des risques exhaustives tout au long du cycle de vie d'un satellite, appliquant des normes de cybersécurité et des rapports d'incidents adaptés au secteur spatial.

En ce qui concerne la durabilité, la nouvelle norme établira des règles communes pour mesurer l'empreinte de l'industrie spatiale, en raison de l'impact des émissions de polluants ou des déchets spatiaux, par exemple. Ainsi, les données vérifiées seront comptées pour encourager l'innovation, par exemple, à étendre la durée de vie utile des satellites ou à réduire les ordures spatiales.