Bruxelles encourage la Géorgie à franchir une nouvelle étape sur la voie de l’adhésion à l’UE après avoir obtenu le statut de pays candidat

BRUXELLES, 20 février (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a exhorté ce mardi la Géorgie à avancer sur la voie des réformes européennes qui la rapprochent de l’Union européenne, après avoir reçu le statut de candidat à l’adhésion en décembre dernier lors du même sommet au cours duquel les 27 ont convenu d’ouvrir des négociations d’accès avec Ukraine et Moldavie en 2024.

Lors d’une conférence de presse après la conférence de presse du Conseil UE-Géorgie à Bruxelles, le commissaire chargé de l’élargissement, Oliver Varhelyi, a assuré qu’après avoir reçu le statut de candidat à l’UE, « le travail est plus important » pour Tbilissi en termes d’aliénation avec la législation européenne et les relations sont désormais passées à « une vitesse de plus ».

« Du côté de la Commission, nous mettons tout à disposition des candidats pour qu’ils soient prêts, et si c’est en 2030, en 2030, mais si c’est avant, avant », a-t-il déclaré à propos du calendrier des élections géorgiennes. être un État membre de l’Union.

Le commissaire hongrois a ainsi souligné que les conditions « sont claires » et que les candidats ne peuvent entrer dans l’UE que « lorsqu’elles sont remplies ». « Si la Géorgie est prête d’ici 2030 et remplit les conditions, l’UE devrait également être prête », a-t-il déclaré après que le président du Conseil européen, Charles Michel, ait fixé cette date comme perspective pour l’UE d’accepter de nouveaux membres.

Pour sa part, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a souligné qu’être un pays candidat « nécessite un nouveau niveau d’efforts et augmente les responsabilités du gouvernement et de l’opposition ». « Tous les Géorgiens doivent participer à l’avancée des réformes », a-t-il souligné.

« La porte est ouverte. Maintenant il faut franchir la porte, ce qui veut dire ce que tout le monde sait. Il y a un processus basé sur le mérite, il faut remplir les conditions et faire des réformes », a expliqué le chef de la diplomatie européenne.

En ce sens, Borrell a demandé « de ne pas chercher trois pieds au chat ». « La porte est ouverte et il s’agit de répondre aux exigences établies pour chacun », a-t-il indiqué.