Bruxelles autorise 8 100 millions d’aides publiques pour les micropuces en Espagne et dans 13 autres pays de l’UE

BRUXELLES, le 8 juin (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a donné son feu vert ce jeudi à un projet européen d’intérêt commun par lequel quatorze pays de l’Union européenne, dont l’Espagne, pourront allouer jusqu’à 8 100 millions d’euros d’aides publiques à des initiatives de développement de la microélectronique et technologie de l’information communication.

Comme l’indique Bruxelles dans un communiqué, le bloc de pays s’attend à ce qu’avec ce financement public, il soit possible d’attirer 13 700 millions d’euros supplémentaires d’investissements privés dont bénéficieront un total de 56 entreprises dans le cadre du projet IPCEI pour développer 68 initiatives spécifiques. .

Les projets éligibles à ce financement doivent contribuer à la transformation numérique et verte avec des initiatives qui permettent la création de solutions innovantes de microélectronique et de communication et le développement de systèmes électroniques et de méthodes de fabrication économes en énergie et en ressources.

De même, soulignent les services communautaires, ils contribueront à l’avancement technologique de nombreux secteurs, notamment les communications dans les réseaux 5G et 6G, la conduite autonome, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique ; tandis qu’ils accompagneront les entreprises actives dans la production, la distribution et l’utilisation de l’énergie dans leur transition verte.

Outre l’Espagne, l’Autriche, la République tchèque, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie font partie de ce projet européen d’intérêt commun.

« L’innovation est essentielle pour contribuer à rendre l’économie européenne plus verte et plus résiliente, mais l’innovation peut entraîner des risques que le marché seul n’est pas prêt à prendre. L’investissement public doit donc être prêt à combler cette lacune », a exprimé le vice-président de l’exécutif communautaire. responsable de la concurrence, Margrethe Vestager.