Bruxelles appelle à une réforme du système d’évaluation des produits chimiques pour s’adapter aux risques émergents

La Commission européenne a proposé jeudi de réformer le système d’évaluation des substances chimiques pour « rationaliser » les types d’analyse dans l’ensemble de la législation communautaire, renforcer la base de connaissances sur les substances et garantir une détection précoce et une réponse agile aux risques chimiques émergents.

Dans le cadre de l’approche « une substance, une évaluation », la coopération entre les agences européennes sera améliorée dans le but également de consolider les travaux scientifiques et techniques sur les produits chimiques au sein de l’Agence européenne des produits chimiques, de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, de l’Agence européenne pour l’environnement et de l’Agence européenne des médicaments. Agence.

Une plateforme de données commune et un « guichet unique » seront également créés pour accéder aux données sur les produits chimiques détenues par les agences de l’UE et la Commission, collectées en vertu du droit de l’UE.

Une autre initiative consiste à promouvoir la collecte systématique de données de biosurveillance humaine générées dans l’UE afin d’informer les décideurs politiques sur les niveaux de produits chimiques présents chez l’homme (par exemple dans le sang ou le lait maternel).

De même, l’Exécutif communautaire souhaite établir un cadre de surveillance et de prospective permettant une détection précoce des risques chimiques, tels que les composés PFA, suffisamment à l’avance pour empêcher la propagation de la contamination.