Bruxelles adopte le veto sur les céréales ukrainiennes pour les cinq pays les plus touchés par les importations


Dossier – 22 juin 2022, région d’Odessa, Ukraine : une moissonneuse-batteuse récolte des céréales dans un champ de la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine. Cette photo ne peut pas être distribuée en Fédération de Russie.,Image : 702094934, Licence : Droits gérés, Restrictions : , M – Nina Liashonok / Zuma Press / ContactPhoto

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Il couvre du 2 mai au 5 juin mais Kiev pourra exporter des céréales vers le reste de l’UE

BRUXELLES, le 2 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La Commission européenne a adopté ce mardi un veto temporaire et exceptionnel sur les importations de céréales en provenance d’Ukraine dans les cinq pays limitrophes de ce pays –Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Slovaquie–, bien qu’ils pourront en recevoir pour l’exporter au reste de l’Union européenne.

Les mesures entreront en vigueur le 2 mai et dureront jusqu’au 5 juin 2023, date d’expiration du régime actuel d’exemptions tarifaires pour l’Ukraine, date à partir de laquelle Bruxelles est disposée à les prolonger tant que la situation exceptionnelle découlant de l’attaque russe continue. .

C’est la principale mesure du paquet que le vice-président économique, Valdis Dombrovskis, et le commissaire à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, ont convenu vendredi dernier avec les dirigeants de Pologne, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Slovaquie et Ukraine.

Il s’agit d’une mesure de sauvegarde exceptionnelle qui affecte les graines de blé, de maïs, de colza et de tournesol et est soumise à la suppression par la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie et la Slovaquie des veto nationaux qu’elles imposaient unilatéralement à ces produits et à d’autres produits agricoles ukrainiens et avant la proposition de Bruxelles.

L’accord comprend également une deuxième tranche de 100 millions d’euros d’aide financière à ces pays qui sont en première ligne, un poste qui s’ajoute aux 56,3 millions financés par la réserve agricole pour les agriculteurs bulgares, polonais et roumains.

De même, l’exécutif communautaire a promis d’évaluer si la liste des produits couverts par cette mesure d’urgence peut en inclure d’autres comme l’huile de tournesol.