Boye déclare que le rapport de l’avocat général de la CJUE est « très éloigné du droit actuel de l’UE »

BARCELONE, 17 juillet (EUROPA PRESS) –

L’avocat de l’ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont, Gonzalo Boye, a défendu que le rapport de l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) est « loin du droit actuel de l’Union européenne » et omet points qu’il juge fondamentaux.

Il l’a dit dans une interview au journal ‘VilaWeb’ recueillie par Europa Press ce dimanche, après cette semaine, le rapport a souligné que la justice belge ne peut pas rejeter la livraison des accusés par le 1-O réclamé par le magistrat de la Cour suprême Tribunal Pablo Llarena, basé sur le risque que ses droits fondamentaux soient violés s’il ne démontre pas des lacunes systémiques et généralisées en Espagne, ce qu’il assure le surprend.

Lorsqu’on lui a demandé s’il attribuait la conclusion du rapport à des pressions extérieures, il a répondu textuellement qu’il faisait pleinement confiance à l’avocat général en tant que partie intégrante des institutions européennes, bien qu’il considère que le rapport contient « une approche juridique destructrice, incohérente et inaccessible ».

Pour Boye, le rapport « reflète une vision éloignée de la réalité et ouvre la voie à un risque très sérieux de destruction de ce qui reste dans l’UE en matière de défense des droits et libertés ».

En outre, il a estimé que les conclusions du rapport visent à « sauver la compétence de la Cour suprême espagnole au risque de faire sombrer la viabilité de l’Espagne » en tant qu’Etat.

Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait avoir généré des attentes lorsqu’il évoquait le retour de Puigdemont en Espagne en octobre, il a assuré qu’il maintenait la même stratégie de défense qu’alors et qu’il n’improvise pas : « Nous avons fait ce que nous devions faire à tout moment ». .