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Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a défendu samedi que l’UE doit jouer un rôle plus dynamique dans la résolution du conflit entre Israël et le Hamas, après s’être rendu au Moyen-Orient pour aborder le conflit à Gaza avec les dirigeants. régional.
Borrell a expliqué que « la tragédie actuelle à Gaza et les risques de propagation de ce conflit » c’est la question géopolitique « plus urgent » dans la région et a déclaré que « Le moment est venu pour l’UE de s’unir et de devenir plus proactive pour contribuer à résoudre le conflit israélo-palestinien et ramener la paix dans la région. ».
« Avec 23 000 Palestiniens morts selon les autorités sanitaires palestiniennes, en grande majorité des femmes et des enfants, et une situation humanitaire de plus en plus catastrophique pour les plus de deux millions d’habitants de l’enclave – presque tous désormais déplacés – il est urgent d’y mettre un terme. pour y mettre fin aux combats et libérer tous les otages »a-t-il soutenu dans un communiqué.
À cette fin, le Haut Représentant a assuré, « l’étroite coordination » avec ses partenaires régionaux est essentiel, « D’autant plus que les tensions croissantes à la frontière libanaise et les attaques menées en mer Rouge par les rebelles houthis yéménites exacerbent les risques d’extension du conflit. ».
« Au retour de cette mission, ma conviction n’a fait que s’approfondir quant à l’urgence pour l’UE d’intensifier son implication dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Dans le même temps, je suis également plus convaincu que jamais de la possibilité de le faire en étroite coopération avec nos partenaires régionaux. »il a condamné.
RISQUE D’UN POSSIBLE CONFLIT LIBAN-ISRAÉL
Borrel, qui lors de son dernier voyage au Moyen-Orient a rencontré le Premier ministre libanais Nayib Mikati, a souligné dans le même communiqué son « profonde préoccupation quant au risque que le Liban soit entraîné dans un conflit avec Israël » et son « désir d’aider à prévenir un événement aussi désastreux ».
En ce sens, le représentant de l’Union a garanti que « L’UE est prête à soutenir les forces armées libanaises pour accroître leur capacité de contrôle » à la frontière entre les deux pays.
L’ARABIE SAOUDITE, CLÉ DE LA PAIX
D’autre part, le haut représentant de l’UE a souligné le rôle des autorités saoudiennes – qu’il a également rencontrées au début de 2024 – dans le processus de relance des pourparlers de paix à Gaza.
« Même avant le 7 octobre, l’Arabie saoudite était l’un de nos principaux partenaires – aux côtés de la Jordanie, de l’Égypte et de la Ligue arabe – dans la tentative de relance des négociations israélo-palestiniennes et de la solution à deux États. »indique la note publiée par le Service de l’Union pour l’action extérieure (SEAE).
Au-delà de la question israélo-palestinienne, Borrell a soutenu que l’Arabie Saoudite « est en pourparlers avancés pour un accord de paix au Yémen et veut éviter que le conflit à Gaza ne compromette cette perspective ».
« PLEIN SOUTIEN » À L’UNRWA
De même, Josep Borrell a transféré à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA) son « soutien total au travail effectué par l’UNRWA dans ces terribles circonstances » et a promis » défendre l’agence contre les accusations injustes dont elle fait parfois l’objet ».
Ainsi, l’homme politique européen a rappelé que « La Commission européenne a avancé le décaissement de l’aide allouée à l’UNRWA pour 2023, et l’a finalement complétée à la fin de l’année avec 10 millions d’euros supplémentaires pour aider à faire face à la crise aiguë à Gaza. » et a exprimé son « espoir » de « de même, avancer le décaissement de l’aide d’ici 2024 ».
Enfin, Borrell a critiqué la divergence des voix au sein de l’Union sur la manière de réagir au conflit à Gaza. « a affaibli l’UE dans la région » et le « l’a empêché d’avoir une influence sur les événements, même si ce conflit et ses conséquences l’impactent très directement. » et a réitéré son intention « supposer » son « responsabilité de faire pression pour la fin des hostilités à Gaza et (…) de rechercher activement la mise en œuvre de la solution à deux États, défendue par la communauté internationale et tous les États membres de l’UE ».