Borrell regrette une attaque contre une prison à Donetsk et l’appelle « atroce » la prétendue vidéo d’une castration


Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell – Juan Manuel Serrano Arce – Europa Press

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MADRID, 29 juillet (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déploré une attaque contre une prison à Donetsk, dans la ville d’Elenovka, qui a coûté la vie à plus de 50 personnes, et a marqué la vidéo présumée d’une castration d’un soldat ukrainien est épouvantable.

« L’Union européenne condamne avec la plus grande fermeté les atrocités commises par les forces armées russes et leurs représentants. Ces actes barbares et inhumains représentent de graves violations des Conventions de Genève et de leur Protocole additionnel et constituent des crimes de guerre. »a souligné dans un communiqué.

De même, il a également décrit « atroce » la prétendue vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, ainsi que dans le « chaînes pro-Kremlin »d’un militaire ukrainien castré par les forces russes pendant sa captivité.

Amnesty International s’est également fait l’écho de cette action. Le journal britannique « The Guardian » a recueilli des spéculations, nullement confirmées, selon lesquelles le soldat russe présumé responsable de la mutilation aurait servi dans une formation tchétchène connue sous le nom de bataillon Ajat et aurait combattu à l’usine chimique Azot à Severodonetsk.

Dans sa réaction aux images, la directrice d’Amnesty pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, Marie Struthers, décrit un « agression horrible » Quoi « cela semble être un autre exemple du mépris total des forces russes pour la dignité et la vie humaine en Ukraine ».

Concernant l’attaque de la prison, bien que Moscou ait d’abord accusé Kyiv de l’avoir perpétrée, l’Ukraine a ensuite répondu par la version inverse, désignant les forces russes comme responsables d’un incident qu’elles ont qualifié de crime de guerre.

À ce stade, le président ukrainien, Volodimir Zelensky, a tenu une réunion avec de hauts responsables de l’armée ukrainienne, de la défense et du renseignement pour discuter « en détail » ce que vous considérez comme un « attaque terroriste organisée par des monstres inhumains russes ».

« Il y a suffisamment de preuves qu’il s’agissait d’un crime planifié. Et ceci est une autre confirmation que la Russie est un État terroriste »a souligné le président ukrainien dans une publication sur sa chaîne de réseau social Telegram.

Les autorités de la République populaire autoproclamée de Donetsk ont ​​pour leur part assuré que l’attaque aurait été menée avec un HIMARS -un système de lance-roquettes multiples- et ont précisé que « le régime criminel de Kyiv détruit délibérément des miliciens ukrainiens qui se sont rendus pour cacher les traces de crimes de guerre commis contre la population civile du Donbass ».

D’autre part, le conseiller de la présidence ukrainienne, Mijailo Podoliak, a fait valoir que « l’ampleur et la rapidité de la campagne d’information des propagandistes russes indiquent qu’il s’agissait d’une action planifiée et organisée ».

« Il s’agit d’une opération sous fausse bannière classique, cynique et élaborée »a-t-il souligné, avant d’accuser les forces russes de « cacher des preuves de l’ampleur des crimes de guerre et de la torture de la Russie », « affecter les accords d’échange (de prisonniers) » Oui « discréditer les forces armées ukrainiennes ».