MADRID, le 30 juin. (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a souligné la nécessité de sceller l’accord nucléaire pour l’Iran « le plus tôt possible », car après plus d’un an de négociations, il y a un risque de « ne pas franchir l’objectif « .
« Après plus d’un an de négociations, nous courons le risque de ne pas franchir la ligne d’arrivée. Nous devons conclure l’accord le plus tôt possible et revenir à la pleine mise en œuvre du Plan d’action global conjoint (JCPOA) », a-t-il déclaré. Borrell sur son profil Twitter.
Dans cette même publication, le plus haut représentant de la diplomatie européenne a joint le discours de l’ambassadeur de l’Union européenne auprès des Nations unies, Olof Skoog, qui a participé au Conseil de sécurité au nom de Borrell.
Dans son discours, Skoog a souligné la visite de Borrell à Téhéran, à l’invitation du ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian, dans ce qui était une tentative de « casser » la dynamique et de « mettre fin à l’impasse des négociations ».
À ce stade, Skoog a exhorté tous les États membres des Nations Unies à « s’abstenir » de publier des déclarations ou de mener des actions qui pourraient accroître les tensions dans la région ou au niveau international, et qui pourraient « intensifier le renforcement militaire dans la région et au-delà.
« Nous restons pleinement attachés à la diplomatie multilatérale, une diplomatie qui a du succès depuis plusieurs décennies. C’est la seule voie à suivre », a tranché l’ambassadeur de l’UE auprès des Nations unies.
Cette même semaine, le porte-parole des Affaires étrangères de l’UE, Peter Stano, pointait dans le même sens que Borrell. « Le temps n’est pas de notre côté. Nous devons aller vite mais ce n’est pas au Haut Représentant de déterminer le ‘tempo’, cela dépend de la volonté des participants à travailler sur un accord final », a expliqué Stano.
Le Qatar a été le théâtre d’une série de pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis pour tenter de relancer l’accord nucléaire de 2015, au milieu des efforts internationaux pour sauver l’accord.
Téhéran conditionne l’accord au retrait des sanctions par Washington et insiste pour que l’administration américaine prenne les « décisions qui s’imposent », soulignant qu' »elle ne permettra pas aux Etats-Unis de commettre des fraudes » et que les garanties et sanctions « doivent être résolues ».