TOLÈDE, le 31 août (EUROPA PRESS) –
Le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a soutenu jeudi l’idée de fixer une date pour le prochain élargissement de l’UE, estimant que cela contribuera à « mobiliser l’énergie » et à promouvoir le processus politique dans lequel ils sont actuellement impliqués dans l’Ukraine et d’autres pays des Balkans occidentaux engloutis.
C’est ce qu’a déclaré lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères tenue à Tolède, en référence au discours du président du Conseil européen, Charles Michel, qui a déclaré ce lundi lors de son discours devant le forum stratégique de Bled (Slovénie) que l’UE devrait être prête pour l’élargissement en 2030.
Plus précisément, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Moldavie, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Serbie et l’Ukraine ont le statut de pays candidats, tandis que la Géorgie et le Kosovo sont considérés comme des candidats potentiels.
« La question de l’élargissement a flotté dans les discussions », a reconnu Borrell, après que la Commission européenne a nié toute coordination ou tout contact avec le cabinet de Michel avant le discours, même si des sources du Conseil assurent qu’il y a eu des contacts avec plusieurs États membres.
Alors que le Conseil insiste sur la nécessité de saisir l’élan, « d’abandonner l’ambiguïté » et de fixer des objectifs à prendre « au sérieux » par l’UE, la Commission défend qu’il s’agit d’un processus basé sur les mérites exigé par son époque et répond à une question « Plus de volonté que de dates », comme l’a souligné ce jeudi à Tolède le commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi.
No obstante, Borrell ha apuntado que la guerra en Ucrania ha tenido un efecto « colateral » al « acelerar » el proceso de ampliación, que « efectivamente está basado en los méritos », por lo que los países candidatos se convertirán en miembros cuando cumplan todas les conditions.
« Mais en même temps, je pense qu’il est bon de fixer un objectif politique, un horizon, pour donner une impulsion politique au processus et aussi pour nous-mêmes, car nous devons aussi nous préparer à l’élargissement », a expliqué le chef de la diplomatie européenne.
En ce sens, il a défendu que proposer un objectif temporaire peut mobiliser à la fois les énergies de l’UE et celles des pays candidats et a souligné que « l’Ukraine doit devenir rapidement un nouveau membre de l’UE, ainsi que les Balkans occidentaux ». »