Borrell défend le maintien des contacts avec l’Iran sur le pacte nucléaire malgré la spirale répressive de Téhéran

BRUXELLES, 17 janv. (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a défendu ce mardi le maintien de canaux de communication ouverts avec l’Iran pour rétablir l’accord sur le nucléaire, malgré la spirale répressive de Téhéran contre les manifestations pro-démocratiques et les condamnations à mort appliquées aux manifestants.

Lors d’un débat en session plénière du Parlement européen à Strasbourg, le chef de la diplomatie européenne a reconnu que la situation intérieure en Iran représente un « défi difficile » et a qualifié d' »inacceptables » la répression des manifestations et le recours à la peine capitale contre les manifestants.

Malgré cela, Borrell a indiqué que « les canaux de communication sur le traité nucléaire doivent être préservés ». « C’est une question distincte et tous les efforts possibles doivent être faits pour empêcher l’Iran de se débarrasser d’une arme nucléaire. Je ne connais pas de meilleure méthode pour le faire », a-t-il défendu.

Il a également dénoncé l’assistance militaire à la Russie, assurant que c’est quelque chose que le régime des ayatollahs continue de nier dans ses contacts avec l’Europe. « Ils nient qu’ils livrent réellement des armes à la Russie, mais la réalité est têtue et sur la base de cette réalité, nous avons pris plusieurs séries de mesures restrictives », a-t-il déclaré.

L’Union européenne prépare une nouvelle série de sanctions contre l’Iran pour la répression interne contre les manifestants qui participent aux multiples manifestations pro-démocratiques après la mort en garde à vue de la jeune Mahsa Amini en septembre dernier. Une nouvelle salve de sanctions sur laquelle le Haut Représentant a évité de donner plus de détails dans son débat avec les eurodéputés.