Borrell commence demain sa tournée au Moyen-Orient en Israël sans rencontrer Netanyahu


Josep Borrell, haut représentant de la politique étrangère de l’UE – Christophe Licoppe/Comm. européenne/DPA

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BRUXELLES, 15 novembre (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, se rend ce jeudi en Israël, où il ne verra finalement pas le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans le cadre du début de sa tournée dans plusieurs pays du Moyen-Orient pour discuter de la guerre. à Gaza.

Ce voyage de quatre jours en Israël, en Palestine, en Jordanie, au Qatar, à Bahreïn et en Arabie Saoudite vise à redoubler les contacts pour garantir qu’il n’y ait pas d’escalade régionale du conflit et à faire entendre la voix de l’UE qui exige des pauses humanitaires dans la guerre et propose un plan futur pour la bande de Gaza.

La visite commence en Israël, où Borrell rencontrera le président Isaac Herzog, le ministre Benny Gantz, le chef des Affaires étrangères Eli Cohen, ainsi que le chef de l’opposition Yair Lapid. Borrell prévoit également de rencontrer les victimes de l’attaque du Hamas et les proches des personnes prises en otage par l’organisation islamique.

Parmi les rencontres, on note l’absence de Netanyahu, qui a reçu la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, les premiers dirigeants européens à se rendre sur le terrain quelques jours après. l’action terroriste du Hamas. Des sources européennes minimisent ce fait et soulignent que le Premier ministre avait un agenda chargé et que normalement le Haut Représentant ne rencontre pas les dirigeants du gouvernement, même s’il en verra plusieurs au cours de la tournée.

Le voyage de Borrell se poursuivra vendredi en Palestine, où il rencontrera le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ainsi que le Premier ministre palestinien, Mohamed Shtayeh, et le ministre des Affaires étrangères Riad al Malki.

Samedi, il devrait participer à une conférence à Bahreïn, où il rencontrera les ministres des Affaires étrangères de l’Irak, Fouad Hussein, et du Koweït, Abudlá al Jaber. Le même jour, il se rendra en Arabie Saoudite où il rencontrera le ministre des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan, tandis que dimanche, il aura rendez-vous au Qatar avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Mohamed bin Abudlrahman bin Jassim. La tournée se terminera lundi prochain en Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II et le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi.

Le voyage de Borrell dans la région vise à redoubler les contacts avec les pays voisins pour parvenir à des ruptures humanitaires et améliorer l’accès humanitaire à la bande de Gaza. En outre, l’UE veut jouer un rôle dans la résolution du conflit et, pour ce faire, elle a commencé à débattre de certains points concernant l’avenir de Gaza qui, même s’il est difficile pour le bloc de les mettre en œuvre seul, espère obtenir un soutien. entre les pays, les Arabes et les États-Unis.

Comme l’a défendu le chef de la diplomatie communautaire, l’avenir de Gaza ne doit impliquer aucune expulsion de Palestiniens, aucune réduction de son territoire ou une nouvelle occupation israélienne.

Gaza doit faire partie de la solution au problème palestinien et ne pas être dissociée de l’éventuel État de Palestine, a défendu Borrell, qui comprend également qu’il doit y avoir des dirigeants palestiniens à Gaza avec une « légitimité définie et décidée par le Conseil de sécurité de l’ONU ». » qui est « fortement soutenue » par la communauté internationale.