Borrell appelle à faire pression sur Israël et le Hezbollah pour qu'ils acceptent la proposition de cessez-le-feu américaine

BRUXELLES, 24 novembre (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a averti dimanche depuis la capitale du Liban, Beyrouth, que le pays était « au bord de l'effondrement » et a appelé à faire pression à la fois sur Israël et sur la milice chiite Hezbollah. d'accepter la dernière proposition américaine de cessez-le-feu.

« Nous attendons une réponse concrète et définitive de la part du gouvernement israélien. J'espère que cela sera possible avec la participation des Etats-Unis et de la France », a-t-il souligné à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié de Hezbollah.

Le plus haut diplomate de l'Union européenne a réitéré que la seule façon de mettre fin aux hostilités dans la région était un cessez-le-feu « immédiat » et la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Borrell a exhorté les députés libanais à « assumer leur responsabilité politique » et à élire un président pour mettre fin au vide du pouvoir dans le pays. Il a également souligné le rôle de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), tout en évoquant les quatre « casques bleus » blessés il y a quelques jours.

Le gouvernement libanais a informé Washington dimanche dernier qu'il acceptait la dernière proposition américaine de cessez-le-feu. L'envoyé spécial des États-Unis, Amos Hochstein, a rencontré cette semaine Berri, désigné comme négociateur par le Liban, pour tenter de faire avancer l'accord.

Hochstein mène depuis des semaines des tâches de médiation pour tenter d'amener les parties à parvenir à un accord de cessez-le-feu après plus d'un an de combats, intensifiés par la décision d'Israël de commencer une nouvelle invasion terrestre du pays voisin le 1er octobre.