Barrachina dénonce que la réduction des jours de pêche par l'UE « est une attaque directe contre l'économie de Castellón »

VALÈNCIA 7 décembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l'Agriculture, de l'Eau, de l'Élevage et de la Pêche, Miguel Barrachina, a reproché à l'Union européenne (UE) que la mesure proposée dans l'UE pour réduire les jours de chalutage en Méditerranée « est une attaque directe contre les familles déjà l'économie de Castellón « .

Comme l'a indiqué la Generalitat dans un communiqué, Barrachina a manifesté son « inquiétude et son rejet » de la mesure proposée dans l'UE pour « réduire de manière drastique » les jours de pêche autorisés de 133 à 27, lors de la réunion qu'elle a tenue avec le président. de la Députation Forale de Valence, Marta Barrachina, avec des représentants de diverses corporations de pêcheurs et les maires des communes concernées par cette mesure.

L'édile a qualifié la décision de « imposition arbitraire » et a critiqué le fait qu'elle « ne tient pas compte de la réalité socio-économique de la flotte de pêche communautaire ». Il a notamment regretté que cette décision « condamne le secteur de la pêche de Castellón ».

« Cela signifiera l'amarrage immédiat des 61 chalutiers, et finalement de l'ensemble des 156 navires, dans une situation insoutenable, et cela sans alternatives viables ni compensation adéquate », a-t-il déclaré. « Cette initiative entraînera la perte de 600 emplois directs dans la province », a-t-il ajouté.

Cette proposition sera débattue lundi 9 à Bruxelles, au Conseil Agriculture et Pêche, et Barrachina a soutenu que la mesure signifierait « l'amarrage définitif » des 201 chalutiers qui opèrent dans la Communauté valencienne.

En outre, il a souligné que cette mesure « affecte non seulement les pêcheurs, mais aussi le tissu social et économique des communes côtières ». « Cela met en danger l'emploi de centaines de personnes, la continuité de nos confréries et la tradition de pêche qui fait vivre de nombreuses familles depuis des générations », a-t-il déploré.

« Le secteur de la pêche a démontré sa volonté de s'adapter et de collaborer pour protéger nos mers. Mais ces restrictions, imposées sans dialogue ni alternatives, ne font que générer désespoir et abandon, un coup fatal pour le secteur », a ajouté le ministre.

Enfin, au cours de la réunion, le ministre a transmis le contenu de la lettre convenue avec l'Andalousie, les Îles Baléares, la Catalogne et Murcie, au nouveau commissaire européen à la pêche et aux océans, Costas Kadis, à qui ils « demandent instamment » de reconsidérer leur décision. la proposition de la précédente Commission européenne sur les possibilités de pêche en Méditerranée et en mer Noire.