Bruxelles 10 juillet (Europa Press) –
L'avocat général de l'UE considère discriminatoire le rejet d'un employé d'une organisation catholique pour avoir abandonné l'Église lorsque l'exécution de l'activité professionnelle ne nécessite pas d'appartenir à cette église et le travailleur affecté n'a pas en public un comportement opposé à l'éthique de cette église.
Bien que les conclusions de l'avocat général ne préjugent pas le sens de la Cour de justice de l'UE, ils s'alignent généralement sur le sens de la plupart des décisions émises par le tribunal de l'ATO.
Cela a été prononcé jeudi, l'avocat général Laila Medina en ce qui concerne le rejet d'un conseiller de la Fédération professionnelle des femmes appartenant à l'Église catholique en Allemagne Katholische Schwangerschaftsberatung, qui offre des conseils, en particulier, en matière liée à l'avortement. Leurs travailleurs n'ont pas l'obligation d'être catholiques, mais sont soumis aux conditions de travail spécifiques de l'Église catholique.
Cette fédération a tiré en 2019 pour l'un de ses conseillers dans des projets liés à la grossesse parce qu'il avait abandonné l'Église catholique et avait refusé de retourner au sein de cela. À cette époque, l'équipe consultative de l'avortement avait six personnes, dont deux appartenaient à l'Église évangélique.
Dans ses conclusions, l'avocat général souligne que le licenciement d'un travailleur pour une organisation religieuse pour avoir décidé d'abandonner une certaine église ne peut, dans ce cas, être justifié sur la base de la directive européenne d'égalité dans l'emploi qui permet, avec certaines conditions, les différences de traitement pour des raisons de religion en termes d'activités professionnelles dans les églises et les organisations religieuses.
En outre, il abonde qu'une exigence professionnelle qui nécessite une appartenance continue à une église ne peut pas être considérée comme essentielle lorsqu'une organisation religieuse ne détermine pas la performance d'une activité professionnelle à une telle appartenance ou lorsqu'elle utilise des personnes d'une autre religion pour effectuer cette activité.
Par conséquent, l'avocat général considère que l'abandon de cette église n'est pas, en soi, des raisons suffisantes pour supposer que le travailleur en question n'a pas l'intention d'observer les principes et les valeurs fondamentaux de ladite église et qui cessera automatiquement de remplir les obligations qui lui sont existantes en vertu de la relation d'emploi.