Albares prévoit deux ou trois mois pour les rapports demandés par les 27 sur le statut officiel du catalan dans l’UE

Espère que la réunion de l’UpM à Barcelone permettra de progresser sur le conflit israélo-palestinien

BARCELONE/MADRID, 25 (EUROPA PRESS)

Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération, José Manuel Albares, a prévu mercredi « deux ou trois mois » pour préparer les rapports demandés par l’Espagne à la Commission européenne et demandés par les États membres de l’UE pour officialiser le catalan. les institutions européennes.

« L’heure européenne est différente de l’heure nationale », a-t-il défendu dans une interview à TV3 rapportée par Europa Press, après que des pays comme la Lettonie et la Lituanie aient montré leur réticence à approuver le catalan, le basque et le galicien comme langues officielles de l’UE.

« Cela n’a aucun sens de soumettre une question au vote alors que les rapports n’ont pas encore été soumis », a-t-il répondu lorsqu’on l’a interrogé sur une éventuelle approbation lors de la prochaine session du Conseil Affaires générales, le 15 novembre. « Normalement, ces rapports prennent quelques mois », a-t-il noté, « on peut estimer deux ou trois mois ».

Le gouvernement a demandé à la Commission européenne de préparer un rapport sur l’impact matériel et budgétaire qu’aurait l’inclusion des trois langues, même si le ministre a déjà clairement indiqué que l’Espagne était prête à assumer la facture si sa demande était acceptée. .

« Seules les institutions européennes peuvent nous donner le coût, elles sont celles qui savent de quoi il s’agit et celles qui vont faire une analyse de l’impact », a-t-il souligné lorsqu’on lui a demandé un chiffre précis, se cachant derrière le fait que le Le gouvernement ne dispose que d' »estimations » « et celles-ci, a-t-il souligné, » sont acceptables.

Il a également déclaré que l’engagement « a été respecté par le gouvernement espagnol » et a assuré qu’il avançait très rapidement vers son approbation par les 27.

« LE GOUVERNEMENT L’AURAIT DÉJÀ APPROUVÉ »

« Il ne présente pas une proposition. Je pourrais présenter une proposition ce matin. Il présente la proposition adaptée qui obtient le consensus des 27 », a-t-il souligné, car pour que la demande du Gouvernement aboutisse, il faut l’unanimité des Vingt-Sept. nécessaire. . « Si c’était le cas du gouvernement espagnol, cela serait déjà approuvé », a-t-il assuré.

Concernant la position exprimée la veille par son homologue letton, Krisjanis Karins, pour qui l’inclusion de trois nouvelles langues dans le régime linguistique de l’UE n’est actuellement pas « l’enjeu numéro un » pour l’UE et a donc exclu que cela puisse se produire, Albares a indiqué qu’hier il s’était entretenu à deux reprises avec son collègue letton.

« Nous avons décidé de continuer à nous parler par téléphone pour pouvoir répondre à tous ses commentaires et être sûrs que les implications que la proposition espagnole pourrait avoir pour lui, comme pour le reste des États membres, sont bien définies et bien établies dans notre proposition. … adapté », a-t-il expliqué.

ISRAËL ET PALESTINE

Le ministre a également espéré que la réunion de l’Union pour la Méditerranée (UpM), le 27 novembre à Barcelone, permettrait de faire avancer le conflit entre Israël et la Palestine.

« Profitons de cette opportunité du 27 novembre, avançons vers le dialogue et la coexistence. Poussons pour une conférence internationale de paix », ce qui n’est pas possible actuellement en raison de la spirale de violence, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la réunion de l’UpM sera un « cas unique » où Israël et la Palestine pourront siéger sur un pied d’égalité, ainsi que les pays européens et arabes, et que lors de la réunion ils pourront exprimer leurs efforts, parmi lesquels il espère Il faut empêcher que la violence ne s’étende à la Cisjordanie et au Liban.