Albares exige le respect et la collaboration de Moreno après les critiques du Conseil sur le manque d'informations avec Gibraltar


Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors de la 9e photo régionale de l'UpM, Union pour la Méditerranée, au Palau de Congreso de Catalunya, le 28 octobre 2024, à Barcelone, Catalogne (Espagne). UpM est célébrée chaque année à Barcelone -Alberto Paredes-Europa Press

Les Affaires étrangères rappellent que le ministre a appelé à deux reprises le président du Conseil pour l'informer des négociations

MADRID, 26 novembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exigé le respect institutionnel et la collaboration de la part de la présidente du Conseil d'Andalousie, Juanma Moreno, après des plaintes concernant le manque d'information sur l'accord sur Gibraltar en cours de négociation avec le Royaume-Uni.

Concrètement, le ministre du Tourisme et des Affaires étrangères d'Andalousie, Arturo Bernal, a assuré lors d'une comparution parlementaire que le ministre avait indiqué que la Commission connaîtrait le contenu définitif de l'accord dans le Journal Officiel de l'État (BOE). « Et il était tellement stupide », a-t-il déclaré.

Des sources officielles des Affaires étrangères ont indiqué à Europa Press que ces déclarations, en plus d'être « fausses », ne contribuent pas « au climat de confiance et de collaboration nécessaire face à une négociation aussi complexe qui requiert une loyauté institutionnelle ».

C'est pour cette raison que Albares a demandé au président du Conseil un entretien « pour clarifier la motivation de ces malheureuses déclarations » et exiger « le respect et la collaboration nécessaire entre les administrations ». Par ailleurs, le ministère a rappelé que le ministre lui-même avait appelé Moreno à deux reprises pour lui donner des informations sur les négociations.

Les sources ont également précisé que le chef de la diplomatie espagnole a rencontré à sept reprises des représentants du gouvernement andalou, les maires de Campo de Gibraltar et les partenaires sociaux « pour les informer en détail de l'évolution des négociations sur Gibraltar ». avec le Royaume-Uni et la Commission européenne et solliciter leur avis.