Albares évite de commenter l’éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a refusé mercredi d’entrer dans « des appréciations ou des prises de position » sur une éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’Otan sans discuter au préalable de ce dossier avec les « alliés » de l’Espagne. Aux questions des journalistes lors d’une comparution devant la presse à Paris après l’Assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE) qui a choisi Belgrade comme lieu de l’Exposition internationale de 2027 au détriment de Malaga, qui aspirait à accueillir cet événement, le ministre a ainsi digéré une information qui, d’après ce qu’un journaliste a transmis au ministre des Affaires étrangères, laisse entendre que la France serait disposée pour la première fois à soutenir l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN afin de donner un signal au président russe , Vladimir Poutine, qu’il n’atteindra pas son objectif s’il continue la guerre dans ce pays.