Albares défend que les accords d’immigration avec les États-Unis et le Canada visent à rendre l’émigration « sûre, ordonnée et humaine »

OVIEDO, 14 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a défendu ce dimanche que les accords migratoires conclus par l’Espagne, les États-Unis et le Canada visent à garantir une émigration « sûre, ordonnée et humaine ».

Cet accord sur l’immigration s’inscrit dans le cadre de la levée d’une mesure mise en place sous le mandat du président républicain Donald Trump, qui permettait jusqu’à présent aux États-Unis d’expulser immédiatement les immigrés en raison de la pandémie de Covid-19.

L’accord envisage deux types de réponses. D’une part, les personnes qui ont besoin de protection en tant que réfugiés, avec leur statut, seront analysées, et d’autre part, une voie est ouverte pour que les immigrants jusqu’ici irréguliers puissent se rendre dans des centres qui seront créés en Amérique centrale et du Sud pour demander l’immigration régulière.

« Cela va se faire en calculant les besoins du marché du travail espagnol », a-t-il expliqué, en analysant les profils de ces immigrés et lorsqu’ils répondent à un profil, à des qualifications professionnelles dont il n’y a pas un nombre suffisant en Espagne, ils peuvent participer à un cadre de « migration circulaire ».

Au-delà de ces accords, Albares a souligné l’importance de la visite du président Pedro Sánchez à la Maison Blanche, assurant que désormais « la voix de l’Espagne se fait entendre haut et fort dans le monde ». A l’heure des « grands défis » comme la crise énergétique mondiale, la crise humanitaire et l’inflation, il faut « coopérer avec les autres ».