MADRID, 14 déc. (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a confirmé que dans le cadre de la « proposition globale » envoyée au Royaume-Uni pour le futur accord avec l’UE sur Gibraltar, le déploiement de Frontex est maintenu en collaboration avec la police espagnole pour effectuer des contrôles aux frontières pour l’entrée dans l’espace Schengen pendant une période initiale de quatre ans.
Albares et son homologue britannique, James Cleverly, ont comparu lors d’une conférence de presse conjointe à Madrid pour mettre en scène la « volonté politique » des deux gouvernements que l’accord qui régira les relations futures de Gibraltar avec l’UE après le Brexit puisse être clôturé dès que possible, mais Ils ont évité de parler de délais, bien que le ministre ait reconnu que la situation actuelle ne peut pas être maintenue « pour toujours ».
Sans vouloir entrer dans le détail des obstacles qui restent encore à surmonter, Cleverly a en effet reconnu que « l’un des problèmes qui restent à résoudre » est justement celui de la présence des forces de sécurité espagnoles sur le Rocher, depuis l’accord sur la table propose la suppression de la Porte et que Gibraltar reste dans l’espace sans frontières Schengen.
En ce sens, Albares a rappelé que dans le cadre de l’accord scellé par Madrid et Londres le 31 décembre 2020, il a été convenu que puisque l’Espagne, en tant que membre de Schengen, serait chargée de garantir les normes de cet espace, il devrait assumer les contrôles dans le port et l’aéroport d’El Peñón, mais bénéficierait du soutien de l’agence européenne des frontières Frontex pendant une période transitoire de quatre ans.
« Cela sera respecté », a-t-il souligné, tout en ratifiant que la porte sera supprimée et qu’il y aura une utilisation partagée de l’aéroport.