Albares affirme que des mesures ont été prises dès le début pour éviter « susciter » le conflit au Moyen-Orient


Dossier – Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, intervient lors de l'ouverture de la conférence de l'IEMed (Institut européen de la Méditerranée), au Musée maritime, le 26 octobre 2024, à Barcelone (Catalogne) – Lorena Sopena – Europa Press

BARCELONE, 27 octobre (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l'UE et de la Coopération, José Manuel Albares, a affirmé que des mesures avaient été prises dès le début pour éviter « susciter » le conflit au Moyen-Orient, après, entre autres initiatives, avoir reconnu l'État de Palestine.

« Dès le début, nous avons pris des mesures pour éviter d’alimenter le conflit : suspendre les licences d’exportation d’armes vers Israël, empêcher les navires transportant des armes de faire escale et imposer des sanctions bilatérales aux colons israéliens violents. »a-t-il déclaré dans une interview publiée ce dimanche dans El Periódico de Catalunya et recueillie par Europa Press.

Albares a assuré qu'une paix définitive nécessite un cessez-le-feu immédiat à Gaza, une trêve au Liban, la reconstruction de Gaza et du Liban en soutenant les forces armées libanaises, et enfin une solution politique, une conférence de paix. « mettre en œuvre la solution définitive » pour que deux États coexistent et garantissent la sécurité et la prospérité.

« L’alternative est d’accepter que la guerre soit la seule façon de résoudre les différends entre les peuples du Moyen-Orient. Nous avons juste besoin de courage et de volonté politique »a-t-il ajouté.

Albares a participé ce samedi à Barcelone à la conférence euro-méditerranéenne de la société civile contre la polarisation au Moyen-Orient, organisée par l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) avec le soutien de l'UE : « C’est la seule organisation internationale dans laquelle la Palestine et Israël se sentent égaux, dans laquelle les deux rives de la Méditerranée, européenne et arabe, réfléchissent ensemble à l’avenir. »a décrit.