Albares achève la relocalisation de l’équipe que Laya a quittée avec la nomination de deux nouveaux ambassadeurs

Eva Martínez, ancienne directrice générale pour le Maghreb et le Moyen-Orient, ambassadrice au Costa Rica, et Fernando Fernández-Arias, en Finlande

MADRID, 22 (PRESSE EUROPÉENNE)

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’apprête à achever mardi en Conseil des ministres la relocalisation de tous les membres de l’équipe que possédait son prédécesseur, Arancha González Laya, qu’il a ensuite limogé de son arrivée au Palais de Santa Cruz.

Des sources diplomatiques ont indiqué à Europa Press que le Conseil des ministres approuvera ce mardi la nomination d’Eva Martínez, ancienne directrice générale pour le Maghreb et le Moyen-Orient, comme nouvelle ambassadrice au Costa Rica, et de Fernando Fernández-Arias, ancien directeur général des Nations Unies, des Nations Unies, des organisations internationales et des droits de l’homme, en tant qu’ambassadeur en Finlande.

Avec cela, Albares a cherché un logement pour tous les postes de direction qui composaient l’équipe de González Laya lorsqu’elle a quitté le ministère en juillet 2021. Le nouveau ministre a procédé à un renouvellement rapide de la direction des Affaires étrangères, remplaçant les différents directeurs généraux dans les semaines suivantes. .

En ce qui concerne les secrétaires d’État, Albares n’a conservé que le chef de l’UE, Juan González Barba, dans ses fonctions, tandis que la secrétaire d’État à la coopération internationale, Ángeles Moreno, est devenue le « numéro deux » du département, un poste qu’il maintient encore.

Ce n’est pas le cas de González-Barba, dont le limogeage en décembre dernier avait suscité une âpre polémique puisqu’il avait été précédé, selon des sources diplomatiques de l’époque, de différends entre le ministre et le secrétaire d’État, qui n’aurait pas reçu le soutien du gouvernement pour devenir envoyé spécial de l’ONU pour Chypre. Cependant, le diplomate a finalement été nommé ambassadeur en Croatie en mars dernier.

De l’équipe de direction de González Laya et qui faisaient partie du corps diplomatique, le seul qu’Albares n’a pas nommé à un poste est celui qui était son chef de cabinet, Camilo Villarino. Le diplomate allait devenir ambassadeur à Moscou lorsque Laya a quitté le ministère des Affaires étrangères, mais plus tard, la demande de placet du gouvernement russe a été retirée, au motif qu’il y avait des personnes plus appropriées pour le poste.

Villarino était alors dans le collimateur de la justice, comme l’ancien ministre, pour son rôle dans l’accueil en Espagne pour raisons humanitaires du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, en avril 2021 et qui a provoqué une grave crise diplomatique avec le Maroc. Enfin, en mars dernier, le juge de Saragosse qui l’enquêtait a porté plainte contre elle.

Le diplomate, qui ne voulait pas de l’ambassade que Albares lui offrait à l’époque, selon les sources diplomatiques consultées, travaille désormais au sein du Service européen d’action extérieure (SEAE) commandé par Josep Borrell, dont il était également chef de cabinet pendant sa temps dans le Palais de Santa Cruz.