Johannesburg 21 février (de l'envoyé spécial d'Europa Press, Daniel Herrero) –
Le ministre des Affaires étrangères, l'UE et la coopération, José Manuel Albares, a traité de son homologue de Ruandés, Olivier Nduhungartehe, la « situation grave » à l'est de la République démocratique du Congo (RDC) pour l'offensive du Mouvement du groupe des rebelles 23 mars, 23 mars (M23), lié précisément au Rwanda.
Les deux ministres ont maintenu une conversation téléphonique dans laquelle ils ont abordé les processus de paix de Luanda et Nairobi, les deux grands efforts régionaux pour restaurer la stabilité à l'est du RDC, pour l'instant sans résultats, ils rapportent des sources diplomatiques à Europa Press.
Le gouvernement espagnol considère l'offensive du M23 « une violation flagrante du droit international », car « l'Espagne défend la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RD ». Pour cette raison, le week-end dernier, il a réclamé le retrait des guérilleros des territoires occupés face à la «situation humanitaire grave».
Le rôle du Rwanda est la clé dans ce scénario, dans la mesure où Kigali est considéré comme le principal soutien de M23. Cette alliance a rouvert le débat sur les mesures possibles au sein de l'Union européenne et ce jeudi, le gouvernement allemand a convoqué l'ambassadeur de Ruandé à Berlin en signe de répulsion.
De même, l'administration des États-Unis a annoncé au cours des dernières heures des sanctions contre le ministre de l'intégration régionale du Rwanda, l'ancien général James Kabarebe, et le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, pour sa participation à l'offensive.