43 personnes arrêtées en Géorgie pour protester contre la suspension des négociations d'adhésion à l'UE

MADRID, 29 novembre (EUROPA PRESS) –

Le ministère de l'Intérieur de Géorgie a confirmé vendredi que 43 personnes ont été arrêtées et 32 ​​membres des forces de sécurité ont été blessés lors des manifestations organisées tôt dans la matinée contre la déclaration du Premier ministre, Irakli Kobajidze, sur la décision. d'abandonner jusqu'en 2028 les aspirations à l'adhésion à l'Union européenne.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, l'agence a annoncé que les 43 personnes avaient été arrêtées pour « désobéissance aux forces de l'ordre et vandalisme mineur ». Le ministère a notamment accusé « certains » manifestants d'avoir mené des « actions de provocation », de désobéir aux instructions de la police, d'insulter les policiers et de « les confronter physiquement ».

Durant la nuit, « ils ont endommagé des infrastructures, incendié des objets inconnus dans la zone, construit des barricades, des bouteilles en verre, des pierres, des objets en fer et des pièces pyrotechniques en direction de la Police », a-t-il dénoncé.

De même, le ministère a enregistré 32 blessés suite aux « actions illégales et violentes » des manifestants.

« Certains ont des blessures graves dans différentes zones de la tête, des yeux et du corps. Parmi eux, 13 ont dû être opérés », peut-on lire dans la note de l'Intérieur.

D'un autre côté, le ministère a défendu le recours à « des moyens spéciaux autorisés par la loi » pour disperser la manifestation. Selon les informations du portail NetGazeti, la police a utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et du gaz poivré, blessant des personnes rassemblées devant le bâtiment du Parlement géorgien et le siège du parti au pouvoir, le Rêve géorgien.

La mobilisation intervient après que le Premier ministre géorgien a annoncé jeudi que son gouvernement avait décidé de suspendre « jusqu'à fin 2028 » les négociations d'adhésion à l'Union européenne, une procédure que Bruxelles a déjà supprimée « de facto » en raison de la dérive antidémocratique. situation à Tbilissi et son approche des positions similaires à celles de Moscou.